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* Axe de recherche I :

Les modes d’organisation et de gestion

des connaissances en mémoire

 

*Thématique par chercheur

 

*Publications

 

 

* Axe de recherche II :

La dynamique du souvenir

 

*Thématique par chercheur

 

*Publications

 

 

 

 

PROJET SCIENTIFIQUE DU LABORATOIRE

 

 

Que l’on s’intéresse aux processus perceptifs à l’origine de toute cognition, aux processus d’acquisition sans lesquels il n’existerait pas de permanence des objets, aux processus de compréhension, car un stimulus n’est pas seulement traité il est également compris, tous ces processus sont sous la dépendance des contraintes exercées par la mémoire, qu’il s’agisse de ses contenus, de ses capacités ou de ses caractéristiques fonctionnelles. Dès lors, pour nous, un stimulus (image, mot, phrase ou texte) n’est pas assimilable à ses caractéristiques physiques, il est, par essence, empreint des cognitions (connaissances et croyances) que le Sujet possède sur lui et du contexte dans lequel il apparaît. En d’autres termes, nous nous intéressons à ce que la mémoire ajoute aux sensations pour former la représentation que nous avons d’un objet, pris au sens large.

Pour rendre compte du contenu, de l’organisation et du rôle joué par les connaissances en mémoire, on a eu recours à la notion de schéma (on a pu parler de prototype : Rosch, 1978 ; de cadre : Minsky, 1975 ; de script : Schank & Abelson, 1977 ; de modèle de situation : van Dijk & Kintsch, 1983 ou de modèle mental : Johnson-Laird, 1983). Chaque fois que le sujet est exposé à un stimulus qu’il doit traiter, un schéma serait activé, ce qui permettrait à ce stimulus de s’insérer dans ce schéma et, par conséquence, d’acquérir un sens.

Il existe au moins deux façons d’appréhender la nature et les mécanismes qui régissent un schéma : une approche strictement symbolique (cognitiviste) qui suppose que le schéma est stocké en tant que tel en mémoire, une approche sub-symbolique (connexionniste) qui ne présuppose pas l’existence d’un schéma directement stocké en mémoire.

Pour l’approche symbolique, ce qui est stocké en mémoire correspond à un ensemble d’éléments signifiants. Ces éléments forment un ensemble qui peut laisser des places vides pour des éléments à mémoriser ultérieurement. Ces éléments sont reliés entre eux de façon stable et occupent un espace mémoire spécifique.

Pour l’approche sub-symbolique, les éléments conservés ne sont pas directement signifiants et les objets conceptualisés, à un moment de l’activité, le sont par une combinaison particulière des éléments primitifs qui peuvent être recomposables de manière multiple. En définitive, ce qui est stocké en mémoire correspond à un ensemble de forces de connexion qui une fois activées reconstruisent tout ou partie des liens existants lors d’une précédente activation et intéressent tout ou partie des éléments précédemment impliqués.

En d’autres termes, dans l’approche symbolique on a affaire à une organisation stable d’éléments en mémoire qui, activée, fournit des réponses cohérentes avec les schémas stockés ; dans l’approche sub-symbolique à chaque activation les éléments en mémoire sont réorganisés en fonction des entrées et du contexte, les réponses fournies étant plus ou moins conformes aux schémas. Ainsi, on parlera d’instanciation de schémas dans le cadre symbolique et d’émergence de schémas dans le cadre sub-symbolique.

A l’heure actuelle, il n’existe pas de données suffisamment établies pour pouvoir privilégier une approche plus qu’une autre, d’autant que suivant la nature de l’objet étudié (verbal vs non verbal) chacune d’elle pourrait être plus ou moins capable de rendre compte des comportements observés. Nous considérons qu’en matière de mémoire humaine ces deux approches sont complémentaires et qu’une approche à la fois symbolique et sub-symbolique pourrait s’avérer plus heuristique.

A travers les objets étudiés (images, mots, phrases, textes) et les processus cognitifs que nous privilégions (perception, acquisition, compréhension), nous montrerons que l’acte de connaissance est un processus émergent des contraintes exercées par la structure et la nature de l’objet à connaître, le contexte dans lequel se produit cet acte de connaissance et les contenus de mémoire.

Chaque fois que nous sollicitons notre mémoire nous n’avons pas forcément le sentiment que les contenus de mémoire récupérés appartiennent au passé, bien que la mémoire ait toujours affaire avec le passé. Quand les contenus récupérés n’engendrent pas un sentiment relatif au passé c’est qu’il s’agit d’habitudes ou d’habiletés, la mémoire sollicitée correspond au système mnésique appelé « mémoire procédurale ». Quand le sentiment du passé existe, c’est que les contenus récupérés sont relatifs à des savoirs conceptuels ou attestés, dans ce cas, c’est le système mnésique appelé « mémoire sémantique » qui a été sollicité. Mais pour être vécu comme un souvenir, un contenu de mémoire doit entretenir un lien étroit avec le sujet en étant situé dans un contexte temporel, spatial et personnel. Le système de mémoire sollicité correspond à la « mémoire épisodique ».

Ainsi, suivant que la dimension épisodique est prise en compte ou non nous aurons affaire à une mémoire naturelle, par opposition à une mémoire rationnelle, qui s’apparente aux mémoires artificielles dont se préoccupe l’Intelligence Artificielle. Une mémoire naturelle intègre à la fois des connaissances (savoirs avérés), des croyances (savoirs subjectifs) et des données contextuelles (environnement et état dans lesquels se trouvait le sujet) alors qu’une mémoire rationnelle n’intègre que des connaissances.

Si l’étude de l’acquisition, de la gestion et de la récupération des connaissances est nécessaire à la compréhension de la mémoire humaine, nous considérons que la mémoire humaine implique plus que le simple recouvrement de connaissances, elle est souvenir. Les souvenirs humains sont des réminiscences, dans un contexte donné, de la façon dont nous avons traité connaissances et croyances, non des répliques de ces connaissances et croyances. Les travaux que nous avons réalisés et ceux que nous projetons devraient nous permettre d’évaluer la pertinence de cette affirmation.

 

 

 

 

Axe de recherche I :

Les modes d’organisation et de gestion

des connaissances en mémoire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Axe de recherche I :

 Thématique par chercheur

 

 

 

Denis Brouillet

 

Marie-Christine Gély-Nargeot

 

Guy Labiale

 

Manuel Jimenez

 

Michel Launay

 

Nathalie Blanc

 

Isabelle Boulze

 

Anne-Michèle Graton-Giami

 

Arielle Syssau

 

Henri Lehalle

 

Jean-Marc Lavaur

 

Pascale Maury

 

Catherine Monnier

 

José Moragues

 

Brigitte Leroy-Viemon

 

Sylvie Zérillo

 

Gérard Olivier

 

Fanny De La Haye

 

Sophie Martin

 

Amélie Teisserenc

 

Kevin Chapuy

 

Gilles Reilhac

 

 

 

 

 

 

Axe de recherche II :

La dynamique du souvenir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Axe de recherche II :

 Thématique par chercheur

 

 

 

Denis Brouillet

 

Marie-Christine Gély-Nargeot

 

Guy Labiale

 

Manuel Jimenez

 

Michel Launay

 

Nathalie Blanc

 

Isabelle Boulze

 

Anne-Michèle Graton-Giami

 

Arielle Syssau

 

Henri Lehalle

 

Jean-Marc Lavaur

 

Pascale Maury

 

Catherine Monnier

 

José Moragues

 

Brigitte Leroy-Viemon

 

Sylvie Zérillo

 

Gérard Olivier

 

Fanny De La Haye

 

Sophie Martin

 

Amélie Teisserenc

 

Kevin Chapuy

 

Gilles Reilhac